Le manifeste Jaune

 

Le Manifeste Jaune est le surnom donné au manifeste écrit par Vasarely, mais aussi Pontus Hulten et Roger Bordier, paru en 1955 à l’occasion de l’exposition « Le mouvement » à la Galerie Denise René. Ce manifeste, ainsi que l’exposition, marquera le point de départ « officiel » du mouvement cinétique. Agam, Bury, Calder, Duchamp, Jacobsen, Soto Tinguely et Vasarely seront réunis pour cette exposition historique mêlant de nouveaux talents à l’ancienne garde. Vasarely sera alors inévitablement promu leader du mouvement cinétique. Ce manifeste intitulé «Le Mouvement: notes pour un manifeste», sera très rapidement surnommé «Le Manifeste jaune» en raison de sa couleur.

Dans ce manifeste, Vasarely annoncera ses unités plastiques dont seront ultérieurement tirées une grande partie de ses œuvres. « La forme ne peut exister qu’une fois signalée par une qualité colorée. La couleur n’est qualité qu’une fois délimitée en forme ». Il s’élèvera aussi contre l’idée de la « pièce unique », ainsi que la peinture de chevalet, et proclamera l’avènement du Multiple : « l’idée de l’œuvre plastique… se retrouve aujourd’hui dans la conception d’une possibilité de RECREATION, de MULTIPLICATION, et d’EXPANSION ».